Retable
de saint Laurent, église de la Trinité, Peisey-Nancroix
Artistes :
Situation
géographique : église
paroissiale de la Trinité, Peisey-Nancroix
Date :
prix-fait du 18 mars 1686
Coût :
400 florins, élevé aux frais
d'un particulier, Laurent Serret (inscription sur piédestaux des
colonnes torses)
Position
dans l 'église : autel
secondaire, bas-côté droit
Matériaux
et techniques de réalisation :
Bois
sculpté, peint et doré
Parties
pleines du retable peintes en blanc, entablement, colonnes et une
partie de la corniche en vert clair, fond du panneau central du
premier niveau en bleu, fond de l'attique en rouge
Personnages
vêtus de blanc, de rouge, de bleu et d'or, visages et chevelures aux
couleurs naturelles
Sculpture
d'applique, à fond levé et ronde-bosse
Description :
- Architecture
L'élévation
de ce retable se fait sur trois niveaux ;
Un
sous bassement à ressauts constitue le premier registre.
Les
trois volets qui composent le registre principal sont séparés par
deux colonnes torses à pampres de vigne.
Une
corniche supporte un fronton à volutes interrompu.
Le
niveau d'attique et le fronton sont confondus.
- Iconographie
Un
panneau en bas-relief occupe le centre du registre principal. Il
représente une architecture entourée de nuées avec l'inscription
« Porta Cœli »
qui signifie « Porte des cieux ». Devant se tiennent
deux personnages en ronde-bosse, celui de gauche est un ange,
peut-être même un archange, celui de droite, plus petit, n'est pas
clairement identifiable. Certains ont cru reconnaître dans cette
scène une Annonciation, d'autre le songe de Josué ou encore Raphaël
guidant le jeune Tobie. Peut-être s'agit-il aussi d'un ange
accueillant au Paradis une âme, ou d'un ange- gardien protégeant un
enfant.
Les
panneaux latéraux du niveau médian accueillent deux statues de
saints, revêtus d'habits épiscopaux. À
gauche se tient saint Augustin, qui tient un livre ouvert, à droite
saint François de Sales, une main sur le cœur.
Tous deux ont leurs noms inscrits sur leurs piédestaux.
Le
fronton abrite une sculpture représentant saint Laurent
reconnaissable à ses vêtements de diacre et au gril, instruments
de son supplice, peint derrière lui. Il tient dans la main droite
la palme du martyre.
Bibliographie :
Hudry,
Marius, En Tarentaise.
Sur les chemins du baroque,
Bologne, 1999, pages 186 et 189
Martaresche,
Anne, Un patrimoine
savoyard : contribution à l'architecture et à l'iconographie
tarine (XVII° - XVIII° siècles),
Université de Lyon ; dactyl., 1997, pages 99 et 100
Élise
Charabidzé,
Retables de
Tarentaise XVII° - XVIII° siècles, Mémoire de Maîtrise,
Université
de Paris X – Nanterre, Septembre 2002
page26
Retable
du Rosaire, église de la Trinité, Peisey-Nancroix
Artistes :
Nicolas Oudéart (peinture des
médaillons du rosaire)
Situation
géographique : église
paroissiale de la Trinité, Peisey-Nancroix
Date :
inscriptions sur le retable
parlent de 1690
Coût :
élevé aux frais du curé
Jean-Pierre Marion
Position
dans l 'église : autel
secondaire, bas-côté droit
Matériaux
et techniques de réalisation :
Quinze
petites huiles sur toile
Bois
sculpté, peint et doré
Le
fond du retable est peint en vert clair, les visages, cheveux et
mains des anges et des saints sont peints aux couleurs naturelles.
Les
éléments décoratifs (guirlandes) et architecturaux (colonnes,
corniche...) ainsi que les vêtements des personnages sont dorés.
Sculpture
d'applique, à fond levé et ronde-bosse
Description :
- Architecture
Ce
retable possède trois registres horizontaux et un seul panneau
vertical.
Le
niveau de soubassement participe directement à la compréhension du
retable puisqu'il abrite quatre toiles.
Le
panneau central, creusé d'une niche, est entouré de quatre colonnes
torses qui soutiennent une corniche à ressauts.
L'entablement
est ici remplacé par un fronton curviligne.
- Iconographie
De
chaque côté du soubassement se trouve placée une sculpture en
haut-relief. Celle de gauche représente saint Dominique, tonsuré
et portant la robe des Dominicains, un livre fermé dans l'une des
mains, celle de droite montre sainte Catherine de Sienne, vêtue en
religieuse, une main sur le cœur.
La
niche centrale abrite une statue de la Vierge, voilée et couronnée.
Elle porte dans ses bras l'Enfant Jésus, la main droite levée, la
gauche retenant une colombe. Marie tient dans les mains un chapelet.
Sur
la prédelle et autour de la Vierge à l'Enfant sont disposés quinze
médaillons représentant les mystères du Rosaire. En bas, de
gauche à droite, se trouvent l'Annonciation, la Visitation, la
Nativité et l'Adoration des bergers (qui remplace l'habituelle
Présentation au Temple). Autour de la Vierge, en commençant par le
premier en bas à gauche, on peut identifier Jésus et les docteurs
de l'église, le Christ au Golgotha, la Flagellation, le
Couronnement d'épines, la Montée au Calvaire, la Crucifixion, la
Résurection, l'Ascension, la Pentecôte, l'Assomption et enfin le
Couronnement de la Vierge.
Un
buste de Dieu le Père, coiffé du triangle trinitaire, les bras
largement écartés, et surmonté d'une Croix, couronne ce retable.
Deux
statues de saints complètent ce niveau : à gauche se trouve
saint Jean l'Évangéliste,
à droite saint Pierre, barbu, portant un livre.
Bibliographie :
Chavoutier,
Lucien et Aubert, Jean, « La Savoie baroque », in
L'histoire en Savoie,
n° spécial, Société Savoisienne d'Histoire et d'Archéologie,
Chambéry, 1980, page 46
Hudry,
Marius, En Tarentaise.
Sur les chemins du baroque,
Bologne, 1999, page 186
Martaresche,
Anne, Un patrimoine
savoyard : contribution à l'architecture et à l'iconographie
tarine (XVII° - XVIII° siècles),
Université de Lyon, dactyl., 1997, page 97
Élise
Charabidzé,
Retables de
Tarentaise XVII° - XVIII° siècles, Mémoire de Maîtrise,
Université
de Paris X – Nanterre, Septembre 2002
page
38
Retable
de saint Antoine, église de la Trinité, Peisey-Nancroix
Artistes :
Étienne
Fodéré
Situation
géographique : église
paroissiale de la Trinité, Peisey-Nancroix
Date :
prix-fait du 1 novembre 1691
Coût :
700 florins
Position
dans l 'église : autel
secondaire, bas-côté gauche
Matériaux
et techniques de réalisation :
Bois
sculpté, peint et doré
Parties
pleines du retable peintes en vert d'eau
Autres
éléments dorés, sauf corps, visages et cheveux des saints et des
anges
Sculpture
d'applique, à fond levé et ronde-bosse
Description :
- Architecture
Ce
retable est divisé trois registres.
Les
deux registres supérieurs sont séparés par une corniche avec au
centre un premier fronton interrompu.
Il
n'y a pas de panneaux latéraux.
Quatre
colonnes torses à enroulement végétaux structurent le registre
médian.
Le
niveau d'attique fait aussi office de fronton.
Il
abrite deux anges caryatides.
- Iconographie
Au
registre médian, une niche centrale abrite une statue de saint
Antoine, tenant un livre dans la main gauche, la main droite levée
dans un geste de bénédiction. Deux sculptures en ronde-bosse sont
placées de part et d'autre, légèrement en-dessous du saint. À
gauche est représenté saint Claude en tenue épiscopale, à droite
saint François d'Assise qui porte la robe et la cordelière à
trois nœuds
des Franciscains. Tous deux sont identifiés par des inscriptions
inscrites sur les piédestaux qui les supportent.
À
l'attique, dans une niche, se trouve la statue du Christ, sous les
traits d'un jeune adolescent, tenant dans la main gauche le globe de
l'univers. Deux angelots se tiennent sur les pans du fronton
interrompu. Deux statues de saints sont présentes aux extrémités
de ce niveau, mais aucun attribut ne permet de les identifier avec
certitude. Celle de droite représente peut-être saint Maurice,
puisqu'il s'agit manifestement d'un soldat.
Bibliographie :
Chavoutier,
Lucien et Aubert, Jean, « La Savoie baroque », in
L'histoire en Savoie,
n° spécial, Société Savoisienne d'Histoire et d'Archéologie,
Chambéry, 1980, page 46
Da
Costa, Anne et Fabian, Églises
et retables baroques de Savoie,
2001, page 32
Hudry,
Marius, En Tarentaise.
Sur les chemins du baroque,
Bologne, 1999, page 182
Martaresche,
Anne, Un patrimoine
savoyard : contribution à l'architecture et à l'iconographie
tarine (XVII° - XVIII° siècles),
Université de Lyon, dactyl., 1997, page 96
Élise
Charabidzé,
Retables de
Tarentaise XVII° - XVIII° siècles, Mémoire de Maîtrise,
Université
de Paris X – Nanterre, Septembre 2002
page
40
Retable
de saint Jean-Baptiste, église de la Trinité, Peisey-Nancroix
Artistes :
Jacques-Antoine Todesco
Situation
géographique : église
paroissiale de la Trinité, Peisey-Nancroix
Date :
prix-fait du 24 août 1693
Coût :
650 florins
Position
dans l 'église : autel
secondaire, bas-côté gauche
Matériaux
et techniques de réalisation :
Bois
sculpté, peint et doré
Parties
pleines du retable peintes en vert, fond de la niche centrale en bleu
Colonnes
blanches, éléments architecturaux et décoratifs dorés
Personnages
de couleurs naturelles (rose pâle pour le corps, brun pour les
cheveux), vêtements blancs, rouges verts et/ou dorés
Sculpture
d'applique, à fond levé et ronde-bosse
Description :
- Architecture
Ce
retable possède trois niveaux d'élévation.
Le
registres principal est placé sur un soubassement à ressauts.
Quatre
colonnes torses, deux à pampres de vignes (piédestaux avec têtes
de séraphins) et deux à rameaux d'olivier (piédestaux à motifs
végétaux), divisent le registre médian en trois volets.
Le
premier niveau est dominé par un fronton curviligne.
- Iconographie
La
grande niche qui constitue le centre du registre principal est
occupée par deux statues placées sur piédestaux à motifs
végétaux. La scène représentée est le baptême du Christ par
saint Jean-Baptiste. Le Précurseur se trouve à droite, le torse
nu, une peau de bête drapée autour des reins. Il est en train de
faire couler l 'eau du Jourdain sur la tête du Christ au moyen d'une
coquille Saint Jacques qu'il tient dans la main droite. À
gauche, Jésus, simplement vêtu d'un drap noué autour de sa
taille, croise les mains sur sa poitrine en signe d'acceptation.
Les
volets latéraux du niveau médian abritent chacun une statue. À
gauche se trouve une statue de saint Antoine de Padoue,
reconnaissable à sa tonsure et à sa robe franciscaine. Il porte un
livre à fermoirs sur lequel l'Enfant Jésus se tient debout. À
droite est représenté saint Martin en tenue d'évêque. Les noms
des deux saints sont inscrits sur leurs piédestaux respectifs.
Au
centre de l'attique, est placée une statue de sainte barbe, qui
tient dans la main gauche une tour, son attribut habituel.
L'identification est confirmée par l'inscription placée sur le
socle de la statue. Deux autres sculptures entourent celle de la
martyre ; à gauche, sainte Anne, qui porte dans ses bras le
Vierge enfant à qui elle apprend à lire ; à droite,saint
Jean l'Évangéliste, tenant la coupe remplie de poison avec
laquelle ses persécuteurs tentèrent de le tuer.
Bibliographie :
Chavoutier,
Lucien et Aubert, Jean, « La Savoie baroque », in
L'histoire en Savoie,
n° spécial, Société Savoisienne d'Histoire et d'Archéologie,
Chambéry, 1980, page 46
Da
Costa, Anne et Fabian, Églises
et retables baroques de Savoie,
2001, page 34
Martaresche,
Anne, Un patrimoine
savoyard : contribution à l'architecture et à l'iconographie
tarine (XVII° - XVIII° siècles),
Université de Lyon, dactyl., 1997, pages 98 et 99
Élise
Charabidzé,
Retables de
Tarentaise XVII° - XVIII° siècles, Mémoire de Maîtrise,
Université
de Paris X – Nanterre, Septembre 2002
page
42
Retable
des Âmes du
Purgatoire, église de la Trinité, Peisey-Nancroix
Artistes :
Situation
géographique : église
paroissiale de la Trinité, Peisey-Nancroix
Date :
prix-fait du 16 juillet 1699
Coût :
élevé aux frais de Maurice
Merloz
Position
dans l 'église : autel
secondaire, bas-côté gauche
Matériaux
et techniques de réalisation :
Huile
sur toile
Bois
sculpté, peint et doré
Le
fond du retable ainsi que certaines parties des sculptures (corps des
saints, vêtements...) sont peints de couleurs vives, notamment
blanc, noir et vert.
Les
autres éléments sont dorés.
Sculpture
d'applique, à fond levé et ronde-bosse
Description :
- Architecture
Ce
retable est divisé en deux registre horizontaux supportés par un
soubassement à ressauts.
Il
se compose de trois panneaux verticaux.
Quatre
colonnes torses, à enroulements végétaux (pampres de vignes et
lauriers), structurent le premier niveau.
Le
lien entre le registre médian et l'attique se fait au moyen d'une
corniche.
Un
fronton interrompu clôt le retable.
- Iconographie
Entablement :
six cartouches, tibias croisés surmontés de droite à gauche d'une
couronne royale, d'une mitre épiscopale, d'une couronne comtale,
d'un tiare pontificale, d'une couronne ducale.
Registre
médian, panneau central : grande toile peinte divisée en deux
registres grâce à des nuages soutenus par des chérubins. Le
registre supérieur représente la Vierge Marie à genoux couronnées
par la Trinité (à droite, Dieu le Père, à gauche le Christ
tenant la Croix, au sommet la colombe du Saint-Esprit).
Le registre inférieur montre saint Maurice, à droite sur un cheval
blanc, vêtu en légionnaire romain, prêt à délivrer les âmes
prisonnières des flammes que trois anges sont en train de trier.
Registre
médian, volets latéraux : à gauche se trouve une sculpture en
ronde-bosse représentant saint Roch, vêtu en pélerin, la
coquille de Saint Jacques sur son manteau. Il soulève sa tunique
pour laisser apparaître un bubon de peste. La statue de droite
représente saint Sébastien, attaché, le corps percé de flèches,
la tête ceinte d'une auréole.
Attique :
panneau central en bas-relief représente l'œil de la Trinité. À
gauche se trouve une statue de sainte Élisabeth de Hongrie, une
couronne royale sur la tête, à droite celle d'un saint évâque
non identifié.
Fronton :
Christ douloureux entouré de deux anges trompettistes qui annoncent
le Jugement Dernier.
Bibliographie :
Chavoutier,
Lucien et Aubert, Jean, « La Savoie baroque », in
L'histoire en Savoie,
n° spécial, Société Savoisienne d'Histoire et d'Archéologie,
Chambéry, 1980, page 46
Da
Costa, Anne et Fabian, Églises
et retables baroques de Savoie,
2001, page 34
Hudry,
Marius, En Tarentaise.
Sur les chemins du baroque,
Bologne, 1999, page 186
Martaresche,
Anne, Un patrimoine
savoyard : contribution à l'architecture et à l'iconographie
tarine (XVII° - XVIII° siècles),
Université de Lyon, dactyl., 1997, pages 98 et 99
Élise
Charabidzé,
Retables de
Tarentaise XVII° - XVIII° siècles, Mémoire de Maîtrise,
Université
de Paris X – Nanterre, Septembre 2002
page
46
Maître-autel,
église de la Trinité, Peisey-Nancroix
Artistes :
Jean-Antoine Todesco et
Jean-Baptiste Gualaz
Situation
géographique : église
paroissiale de la Trinité, Peisey-Nancroix
Date :
prix-fait du 2 août 1700,
consécration lors de la visite pastorale du 29 mai 1729
Coût :
5000 florins, le retable fut en
partie réalisé grâce à un legs de Claude Benoît
Position
dans l 'église : maître-autel
placé au fond de l'abside, contre le chevet
Matériaux
et techniques de réalisation :
Bois
sculpté, peint et doré
Les
personnages sont tous revêtus d'habits dorés, seuls leurs visages,
leurs mains et leurs cheveux sont peints aux couleurs naturelles
Tous
les accessoires (ailes, instruments de la Passion, attributs des
saints...) sont également dorés
Sculpture
d'applique, à fond levé et ronde-bosse
Description :
- Architecture
Ce
retable est divisé en deux registres horizontaux et trois volets
verticaux.
Les
niveaux de soubassement sont découpés en petits panneaux ornés de
bas- reliefs dorés (chérubins, volutes, cartouches).
Quatre
colonnes torses à pampres de vignes structurent le premier registre.
Au
centre de ce dernier, quatre anges caryatides supportent un
décrochement qui vient couvrir le tabernacle à la manière d'un
dais.
L'entablement,
surmonté d'une corniche à ressauts, reprend les motifs de la
prédelle et du soubassement .
Le
niveau d'attique est couronné d'un fronton curviligne.
- Iconographie
Le
soubassement abrite deux cartouches en bas-relief représentant l'un
à gauche l'Annonciation, l'autre à droite la Visitation.
Le
panneau latéral de gauche est orné d'une sculpture en ronde-bosse de
saint Pierre, tenant dans la main droite une clé et dans la main
gauche un livre ouvert. En pendant sur le panneau de droite se
trouve un saint Paul, une épée à la main droite et un livre sous
le bras gauche.
Le
panneau central, sculpté en haut-relief, représente le monde.
Quelques centimètres au-dessus vole la colombe du Saint-Esprit.
À
l'attique, le Christ montre la Croix aux sis angelots qui portent les
instruments de la Passion. De gauche à droite : le Voile de
sainte Véronique, les tenailles, le calice, l'échelle, le marteau
et la lanterne.
Deux
statues en ronde-bosse sont disposées aux extrémités de l'attique.
A gauche se tient saint Jean-Baptiste, vêtu de sa peau de bête, la
hampe d'un étendard dans la main gauche. À droite est représentée
sainte Catherine d'Alexandrie, patronne secondaire de la paroisse,
appuyée de la main gauche sur la roue de son supplice, la palme du
martyre dans la main droite.
Bibliographie :
Chavoutier,
Lucien et Aubert, Jean, « La Savoie baroque », in
L'histoire en Savoie,
n° spécial, Société Savoisienne d'Histoire et d'Archéologie,
Chambéry, 1980, page 46
Da
Costa, Anne et Fabian, Églises
et retables baroques de Savoie,
Montmélian, 2001, pages 15, 32 et 33
Hudry,
Marius, En Tarentaise.
Sur les chemins du baroque,
Bologne, 1999, pages 183, 184, 185 et187
Martaresche,
Anne, Un patrimoine
savoyard : contribution à l'architecture et à l'iconographie
tarine (XVII° - XVIII° siècles),
Université de Lyon, dactyl., 1997, pages 91 et 92
Payre,
Dominique (sous la direction de), Savoie
baroque, Bologne, 1998,
pages 143 et 191
Élise
Charabidzé,
Retables de
Tarentaise XVII° - XVIII° siècles, Mémoire de Maîtrise,
Université
de Paris X – Nanterre, Septembre 2002
page
48
Retable
de Notre-Dame des Sept Douleurs, église de la Trinité,
Peisey-Nancroix
Artistes :
peut-être Joseph-Marie Martel
Situation
géographique : église
paroissiale de la Trinité, Peisey-Nancroix
Date :
d'après inscription sur la
corniche, érigé vers 1733
Coût :
élevé aux frais d'un
particulier, Laurent Garçon
Position
dans l 'église : autel
secondaire, bas-côté gauche
Matériaux
et techniques de réalisation :
Bois
sculpté, peint et doré
Fond
du retable peint en blanc et bleu clair
Éléments
architecturaux ou décoratifs dorés
Personnages
et certains détails peints de couleurs vives, essentiellement bleu,
vert, rouge, rose et noir
Sculpture
d'applique, à fond levé et ronde-bosse
Description :
- Architecture
L'élévation
de ce retable se fait sur trois niveaux.
Un
soubassement à ressauts sert d'assise au registre principal.
Ce
dernier ne possède pas de volets latéraux.
Deux
colonnes torsadées à enroulements végétaux le structurent.
Une
corniche soutient la balustrade qui sépare les deux niveaux
supérieurs.
L'attique
est surmonté d'un dais.
- Iconographie
La
niche qui occupe le centre du niveau médian abrite une statue de la
Vierge Marie, couronnée, les bras écartés, la poitrine
transpercée de sept glaives. Elle est entourée de ses parents, à
gauche saint Joachim, les cheveux gris, un bâton de marche à la
main, à droite sainte Anne, voilée, une main sur le cœur.
Des inscriptions sur le socle de chacune des deux statues permettent
une identification assurée. Au-dessus de la Vierge, deux anges
soutiennent une couronne rouge et or.
À
l'attique, sous le dais qui somme le retable se trouve un haut-relief
représentant l'ostension du Saint-Suaire. Trois évêques déploient
le linceul qui recueillit le corps du Christ lors de sa mise au
tombeau. Le Seigneur est d'ailleurs présent au-dessus de cette
scène au moyen d'un petit médaillon, autour duquel volettent
quelques angelots.
Une
Croix clôt la composition de ce retable.
Bibliographie :
Chavoutier,
Lucien et Aubert, Jean, « La Savoie baroque », in
L'histoire en Savoie,
n° spécial, Société Savoisienne d'Histoire et d'Archéologie,
Chambéry, 1980, page 46
Hudry,
Marius, En Tarentaise.
Sur les chemins du baroque,
Bologne, 1999, page 186
Martaresche,
Anne, Un patrimoine
savoyard : contribution à l'architecture et à l'iconographie
tarine (XVII° - XVIII° siècles),
Université de Lyon, dactyl., 1997, pages 97 et 9
Élise
Charabidzé,
Retables de
Tarentaise XVII° - XVIII° siècles, Mémoire de Maîtrise,
Université
de Paris X – Nanterre, Septembre 2002
page
60
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