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Le francoprovençal est une belle langue. Bien que ne la parlant pas , ne la comprenant pas, je reste sensible à sa musicalité lorsque les -trop rares- occasions de l'entendre se présentent. Cette langue, vulgairement surnommée patois, parlée par mes grand-parents, m'a bercée durant mon enfance. C'est pourquoi j'ai envie de la mettre à l'honneur sur ce blog. Je mettrais en ligne petit à petit les textes qu'écrivit mon grand-père Donat et que vous connaissez déjà pour les avoir lu en français.
Histoires maintes fois racontées et publiées dans la Revue Dava Rossan-na en français et en patois sous le nom d'auteur Dona Revène – Le Marmotïn – Moulïn - Péjèy

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mercredi 7 octobre 2015

Promenons-nous dans les bois

Le ski en forêt reste très souvent l'apanage des bons skieurs, capables de slalomer entre les arbres et de s'affranchir des obstacles – souches, pierres-, recouverts de neige. À peisey-Vallandry, tout le monde peut s'essayer à ce ski 100 % nature, grâce à un secteur boisé très accessible qui donne un petit air de Canada à cette glisse dans les sapins.

À Peise-vallandry, le ski est vaste, très vaste me. Et pour cause, la petite station familiale est l'une des trois portes d'entrée du domaine Paradiski, eliant les pistes des Arcs/Peisey à celles de La Plagne. Un territoire de plus de 53 000 ha comptant 425 km de pistes, qui invite à de longues chevauchées, quel que soit son niveau. Mais tout le monde n'est pas forcément amateur de kilomètres et de dénivelés. Pour les skieurs moins avides de grands espaces, Peisey met en avant ses propres pentes qui recèlent quelques pépites. Et notamment du ski en forêt, très agréable et apprécié dans cet uinvers de haute altitude où la végétation se fait rare. Mais alors que bien souvent skier dans les arbres requiert un bon niveau à ski,ici, même les débutants peuvent profiter de ce paysage nordique et des effluves des conifères !.

Dans une végétation évoquant le Canada (ou la Scandinavie, la pente en plus), la station a aménagé pour les skieurs les moins chevronnés, la bien nommée piste de la Forêt. Quelque sept kilomètres séparent le sommet de la piste de son arrivée, soit 700 mètres de dénivelé. Des dimensions exceptionnelles qui en font l'une des pistes pour débutants les plus longues d'Europe..

Mais au-delà d'être très agréable, le ski en forêt présente aussi l'avantage de pouvoir évoluer bien à l'abri des intempéries, les arbres faisant écran au brouillard, au vent et aux flocons. C'est le bon plan, surtout avec des enfants, quand le temps n'est pas au beau fixe, mais qu'on a quand même envie de prendre un bon bol d'air. Et puis souvent, en bordure des pistes boisées, les skieurs trouveront des petits obstacles formés par les souches d'arbres, pour pimenter leur glisse.

Séquence culture
À Peisey, on peut fortifier les jambes et la tête, car ici, ski et culture font bon ménage ! À ne pas manquer, la visite guidée du village aux flambeaux. Une atmosphère magique inoubliable. Autre visite très recommandée, celle, en raquette ou à pied, d'un fleuron du patrimoine baroque, la chapelle des Vernettes, lovée au milieu des alpages, face à l'Alliet et au glacier de Bellecôte. Et parce que l'essor du tourisme n'a pas fait disparaître la vocation agro-pastorale de la vallée, Peisey-Nancroix offre aussi l'opportunité de découvrir les particularités de l'agriculture de montagne. Des visites ont lieu chaque semaine dans l'une des dix fermes encore en activité, dont le lait du cheptel bovin sert principalement à fabriquer du Beaufort. Des rencontres très enrichissantes avec des agriculteurs passionnés qui, bien souvent, travaillent aussi à la station. Ils vous feront goûter ce fromage au subtil petit goût de noisette !


Sophie Chanaron
Actu MontagneTarentaise n° 78
novembre-décembre 2012

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